Dyslexie, dyspraxie… Mieux comprendre pour mieux soutenir son enfant

 

Dyslexie, dyspraxie… Mieux comprendre pour mieux soutenir son enfant

Lorsqu’un diagnostic tombe — dyslexie, dyspraxie, dyscalculie ou autre « dys » — les parents oscillent souvent entre soulagement (enfin une explication !) et inquiétude (et maintenant, que faire ?).
Ces troubles spécifiques des apprentissages sont encore mal compris, et pourtant, comprendre le fonctionnement de son enfant, c’est déjà un premier pas pour mieux l’accompagner au quotidien.


🌟 Comprendre ce que signifie “dys”

Les troubles “dys” sont d’origine neurodéveloppementale, c’est-à-dire qu’ils découlent d’un fonctionnement cérébral différent, sans lien avec l’intelligence ou la volonté.
L’enfant “dys” n’est ni paresseux ni distrait, il a simplement besoin d’apprendre autrement.

Quelques exemples :

  • Dyslexie → difficultés à lire et à décoder les mots.
  • Dysorthographie → difficultés à écrire correctement, à retenir l’orthographe.
  • Dyspraxie → maladresse, difficultés à planifier les gestes, à s’organiser dans l’espace.
  • Dyscalculie → difficulté à comprendre les chiffres, les opérations, la logique mathématique.
  • Dysphasie → difficulté à comprendre et/ou à exprimer le langage oral.

Chaque enfant est unique : ces troubles peuvent être isolés ou associés à d’autres particularités (HPI, TDAH, hypersensibilité…).


💬 Le quotidien d’un enfant “dys”

Apprendre, écrire, lire, s’organiser… toutes ces tâches demandent beaucoup plus d’énergie à un enfant “dys”.
Cela peut entraîner :

  • de la fatigue, voire du découragement,
  • une baisse de confiance en soi,
  • un sentiment d’injustice ou d’incompréhension (“je fais de mon mieux, mais j’y arrive pas !”).

En tant que parent, il est essentiel de changer de regard : ton enfant ne fait pas exprès, il compose avec ses forces et ses limites.
Et plus tu comprends son fonctionnement, plus tu peux adapter ton accompagnement.


🤝 Comment l’aider concrètement au quotidien ?

  1. Alléger la charge : fractionne les devoirs, instaure des pauses régulières, valorise les efforts plus que le résultat.
  2. Adapter les outils : recours à l’ordinateur, polices adaptées (OpenDyslexic), logiciels de dictée vocale, supports visuels.
  3. Créer un environnement sécurisant : évite les comparaisons, souligne ses réussites, encourage sa créativité.
  4. Favoriser la coopération école-famille : échanges réguliers avec les enseignants, suivi avec un(e) orthophoniste ou psychomotricien(ne).
  5. Cultiver la confiance : ton regard et ton attitude sont ses piliers. Montre-lui qu’il est capable, qu’il a de la valeur, et qu’il n’est pas “moins”.

🌿 Soutenir, sans s’épuiser

Accompagner un enfant “dys” peut être épuisant émotionnellement.
Entre les rendez-vous, les devoirs compliqués, la charge mentale et le doute permanent, beaucoup de parents finissent par s’oublier.

C’est pour cela que j’accompagne les familles d’enfants neuroatypiques (HPI, HPE, TDAH, dys…) pour les aider à :

  • mieux comprendre le fonctionnement de leur enfant,
  • adapter le quotidien sans s’épuiser,
  • retrouver une relation apaisée et confiante au sein de la famille.

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  • apaiser le quotidien,
  • mieux gérer les émotions,
  • et renforcer la confiance mutuelle.

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💖 En résumé

Ton enfant n’a pas besoin d’être “réparé”, il a besoin d’être compris et soutenu.
Chaque progrès, aussi petit soit-il, est une victoire.
Et toi, en tant que parent, tu es son meilleur allié.

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