L'enfant ne fait pas une crise, il vit une tempête intérieure

 

Quand un enfant s’effondre en pleurs, hurle, tape du pied ou semble inconsolable, on entend souvent :
👉 « Il fait une crise. »
👉 « Il exagère. »
👉 « Il cherche à attirer l’attention. »

Et si, au lieu de voir une « crise », on comprenait qu’il s’agit en réalité d’une tempête intérieure ?
Cette vision change tout. Elle ouvre la porte à une approche plus bienveillante, adaptée aux enfants neuroatypiques (HPI, HPE, TDAH…), mais aussi valable pour tous.

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Tempête intérieure : ce qui se passe dans le cerveau de l’enfant

Lorsqu’un enfant vit une émotion trop intense (colère, peur, frustration, tristesse…), son cerveau émotionnel prend le dessus.
La partie rationnelle — celle qui permet de réfléchir, de relativiser, de mettre des mots — se met en pause.

Le corps est alors envahi par une réaction physiologique :

• rythme cardiaque qui s’accélère,
• respiration courte,
• énergie qui déborde.

Autrement dit : il ne choisit pas de “faire une crise”.
Il subit ce qui se passe en lui.

Chez un enfant HPI ou HPE, cette intensité émotionnelle est souvent décuplée : il ressent plus fort, plus vite, plus longtemps.

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Pourquoi c’est important de changer de regard ?

Quand on voit une « crise », on pense discipline, punition, contrôle.
Quand on comprend qu’il s’agit d’une tempête intérieure, on pense accompagnement, sécurité, régulation.

👉 Cela permet de sortir du rapport de force pour entrer dans la coopération.

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5 outils concrets pour accompagner ces tempêtes

1. L’ancrage corporel

Proposer à l’enfant de revenir à son corps pour calmer le trop-plein :

• Respirer ensemble (souffler comme sur une bougie)
• Serrer fort une peluche ou un coussin
• Sauter sur place ou marcher pieds nus quelques minutes

2. La mise en mots (après coup)

Une fois l’orage passé, revenir dessus en douceur :

• « Tu as ressenti beaucoup de colère/tristesse, ton corps ne savait plus comment faire. »
• Proposer des mots simples pour relier sensations et émotions.

3. Le coin ressource

Aménager un espace sécurisant (coussins, plaid, fidgets, dessins) où l’enfant sait qu’il peut aller pour retrouver du calme.

4. Le miroir émotionnel

Lui montrer que ses émotions sont légitimes mais qu’elles ne l’emportent pas :

• « Je vois que c’est très difficile pour toi. Je suis là. »
• Garder un ton calme (même si à l’intérieur, ça bouillonne !).

5. Prévenir plutôt que subir

Observer ce qui déclenche souvent les tempêtes :

• Fatigue, faim, imprévu, surcharge sensorielle
• Anticiper avec des outils simples : collation saine, prévenir avant une transition (« dans 5 minutes on range »), casque anti-bruit, objet réconfortant.

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À retenir

Un enfant ne « fait » pas une crise pour embêter son parent.
👉 Il vit une émotion qui le dépasse.

Notre rôle n’est pas d’éteindre la tempête, mais de l’aider à la traverser, à comprendre ce qui se passe, et à trouver ses propres outils de régulation.

C’est un apprentissage long, mais chaque tempête est une occasion de renforcer :

• sa sécurité intérieure,
• et la confiance dans la relation parent-enfant.

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✨ Et si tu n’étais pas seul pour accompagner ces tempêtes ?

En tant qu’accompagnante des familles neuroatypiques, je t’aide à :

• Comprendre ce qui se joue derrière les émotions de ton enfant
• Mettre en place des outils adaptés à votre quotidien
• Retrouver une relation parent-enfant plus apaisée

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