Quand un parent découvre son propre HPI en accompagnant son enfant

 

Quand un parent découvre son propre HPI en accompagnant son enfant

Découvrir son haut potentiel en même temps que celui de son enfant : un miroir bouleversant

« Et si c’était aussi moi ? »
Cette question, presque chuchotée, traverse l’esprit de nombreux parents après la détection ou le diagnostic de haut potentiel (HPI) chez leur enfant.
Ce qui, au départ, était une démarche pour mieux comprendre un fonctionnement atypique, devient une exploration intérieure : un miroir déroutant, mais aussi lumineux.


Quand la découverte du HPI arrive à l’âge adulte

Découvrir son haut potentiel à 30, 40 ou 50 ans, c’est un séisme intérieur. Cela bouscule, remet en question, et amène à relire toute son histoire personnelle.
Parmi les ressentis les plus fréquents :

  • L’impression de ne jamais avoir trouvé sa place
  • Une hypersensibilité souvent jugée “exagérée”
  • Une solitude sociale malgré une grande empathie
  • Une pensée en arborescence qui épuise autant qu’elle émerveille
  • Une quête de sens permanente, brûlante, parfois douloureuse

👉 Comme le résume Marie, mère de deux enfants HPI :
« Je croyais que c'était juste moi qui n'arrivais pas à m'adapter. »


Le choc émotionnel de la révélation

Cette découverte entraîne une vague d’émotions intenses :

  • Soulagement : “Je ne suis pas folle, je suis juste… différente.”
  • Colère : “Pourquoi personne ne l’a vu plus tôt ?”
  • Tristesse : “Toutes ces années de lutte dans le vide…”
  • Vertige : “Et maintenant, que faire de ça ?”

Impact sur la parentalité : un double miroir

Quand parent et enfant sont tous deux HPI, la relation change de profondeur.

  • D’un côté, cela permet une meilleure compréhension mutuelle.
  • De l’autre, cela réveille parfois de vieilles blessures encore présentes.

Exemple vécu :
« Je comprends mieux ses crises, mais elles réveillent mes propres frustrations d’enfant non entendu. »

Cette prise de conscience ouvre une porte : le parent découvre qu’il a aussi le droit de prendre soin de lui-même, pas seulement de “gérer les débordements” de son enfant.


Les besoins spécifiques d’un parent HPI

Un parent fraîchement diagnostiqué ou identifié HPI n’a pas seulement besoin de techniques éducatives. Il a besoin de comprendre et de s’autoriser à être lui-même :

  • Comprendre pourquoi il pense autant
  • Comprendre pourquoi il ressent tout, trop, tout le temps
  • Accepter qu’il peut s’effondrer après avoir trop tenu

Et surtout s’autoriser :

  • Le calme
  • La lenteur
  • Le silence
  • Les pauses

Autant de besoins rarement reconnus par un système qui valorise la performance et la conformité.


Outils concrets pour traverser cette étape

Quelques pistes pour s’ancrer et avancer :
Le carnet miroir : un cahier pour noter ce que ton enfant réveille chez toi (émotions, blessures, projections).
Le temps solo : 15 à 30 minutes par jour sans rôle à jouer (ni parent, ni conjoint.e, ni aidant).
Une ressource d’identification : livre, podcast ou accompagnement avec une personne formée à la neuroatypie.
Un ancrage corporel : respiration, marche, yoga doux, chant — non pas pour “performer”, mais pour se ressentir.


Une trajectoire vers soi

Découvrir qu’on est HPI adulte n’est pas une simple information. C’est une renaissance intime. Une trajectoire parfois lente, inconfortable, mais précieuse.
Et cette transformation, tu n’as pas à la vivre seul.e.
👉 Elle peut devenir un levier de mieux-être pour toi… et pour ton enfant.

Chaque histoire est unique, et la tienne mérite d’être entendue.
✨ Si tu te reconnais dans cet article et que tu ressens le besoin d’un espace d’écoute, de compréhension et d’outils adaptés à ta réalité, je serais heureuse de t’accompagner dans ce cheminement.
Si tu veux en savoir plus sur mes accompagnements, c’est par ici :Tribuatypique.fr

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