La rentrée est un moment de transition qui peut être source de stress pour de nombreux enfants… et pour leurs parents.
Pour un enfant neuroatypique (TDAH, TSA, HPI, troubles DYS…), ce changement de rythme peut être encore plus intense : perte des repères, fatigue accrue, émotions fortes.
Bonne nouvelle : il est possible de traverser cette période sans cris ni conflits, en misant sur anticipation, douceur et outils adaptés.
Pourquoi la rentrée est un défi particulier pour un enfant neuroatypique
Les transitions sont souvent plus difficiles à gérer :
- S’adapter à de nouveaux horaires
- Retrouver des routines parfois rigides
- Faire face à de nouvelles stimulations sensorielles (bruits, odeurs, mouvements…)
- Gérer les attentes scolaires et sociales
Sans accompagnement, cela peut se traduire par :
- Des réveils difficiles
- Des crises émotionnelles en fin de journée
- Des difficultés d’endormissement
- Un refus de coopérer dans les moments-clés (habillage, départ, devoirs…)
Anticiper en douceur : le rythme avant le jour J
Avancer progressivement l’heure du coucher
- Commencez 10 à 15 jours avant la rentrée
- Avancez le coucher et le lever de 10 minutes chaque soir
Réintroduire les routines du matin
- Habillage, petit-déjeuner, brossage de dents… dans le même ordre qu’en période scolaire
- Utiliser un planning visuel avec pictogrammes
- Reprendre des horaires réguliers pour les repas
- Limiter les écrans le soir pour faciliter l’endormissement
Le matin : démarrer la journée sans tension
- Créer un environnement prévisible
- Préparer les vêtements et le cartable la veille
- Maintenir le même ordre des étapes
- Utiliser des repères visuels et temporels : pictogrammes, timer, chansons
💡 Astuce : plutôt que “Dépêche-toi”, dire “Quand la chanson est finie, on met les chaussures”.
Après l’école : gérer la fatigue et le trop-plein sensoriel
Pour beaucoup d’enfants atypiques, la décompression après l’école est indispensable :
- Mettre en place un sas de retour au calme
- Temps seul dans sa chambre ou coin sensoriel (coussins, peluche, couverture lestée)
- Musique douce ou activité calme
- Offrir un goûter régulier, simple et connu
- Attendre que l’enfant soit reposé pour parler de sa journée avec des questions ouvertes (“Qu’est-ce qui t’a fait sourire aujourd’hui ?”)
Se concentrer sur l’essentiel les premières semaines
- Ne pas multiplier les activités extra-scolaires immédiatement
- Accepter que l’adaptation prenne plusieurs semaines
- Observer et ajuster les routines si nécessaire
Préserver la relation parent-enfant
La rentrée n’est pas un examen de parentalité.
- Féliciter les petites victoires
- Utiliser des mots encourageants
- Prendre du temps ensemble sans objectif
💡 Résumé : accompagner un enfant neuroatypique à la rentrée
- Anticiper les changements de rythme
- Structurer la journée avec des repères clairs
- Respecter les besoins de récupération après l’école
- Communiquer avec bienveillance
- Se rappeler que chaque famille avance à son rythme
✨ Et toi, comment traverser cette rentrée sereinement ?
Accompagner un enfant neuroatypique à la rentrée peut être un vrai défi, mais tu n’as pas à le faire seul·e.
Dans mes accompagnements pour parents et adultes neuroatypiques, je t’aide à :
- Comprendre les besoins spécifiques de ton enfant
- Apaiser les tensions quotidiennes
- Mettre en place des outils concrets pour un quotidien plus fluide
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